Passionnée par la possibilité de redonner vie à des intérieurs mornes, la décoratrice new-yorkaise Jacqueline Schmidt, héritière de deux générations d’artistes, transforme les espaces qu’on lui confie en lieux de vie et de découverte. Des réalisations sur lesquelles le temps semble n’avoir aucune prise.
C’est très tôt que Jacqueline découvre la joie que procurent les petits espaces, le plaisir que l’on éprouve à se contenter de peu. Aujourd’hui, cette philosophie continue à la guider dans son travail pour concevoir des espaces qui incarnent ce « luxe de l’économie ». Elle imagine ainsi des intérieurs résidentiels et espaces de travail qui ne manquent jamais de surprendre par leur esthétique, associant avec justesse des tonalités neutres et des aménagements modulables, savamment réfléchis.
Si l’optimisation des petits espaces exige parfois quelques changements structurels, Jacqueline insiste sur le rôle essentiel des aménagements pour concevoir un intérieur moins contraignant et plus accueillant. Amoureuse des matières naturelles comme le bois, elle intègre régulièrement des créations Ethnicraft dans ses projets résidentiels et contract. Dans le cas de l’appartement qu’elle a pensé pour Liza Lowinger et Simon Isaacs à Brooklyn, Jacqueline explique que : « le chêne qui lie le parquet, la table, les chaises et le buffet apporte dans cet espace une impression de quiétude, même les jours où rien ne va. »
Même si cela fait plus de dix ans que Jacqueline conçoit des intérieurs en tous genres, tous ses projets sont liés par un même fil conducteur : une attention au geste et une réflexion fonctionnelle sources de joie. Une démarche qu’elle applique sans distinction aux intérieurs résidentiels comme aux espaces de travail. « Nous passons la plus grande partie de notre journée au travail, c’est donc un lieu qui doit lui aussi nous inspirer. »
La créativité est quelque chose que Jacqueline a dans le sang. D’ailleurs, son talent ne se limite pas uniquement à la décoration d’intérieurs, mais s’exprime également dans le graphisme, le design de produits et d’emballages, la sélection de mobilier ou encore la création de concepts lifestyle. C’est peut-être la rencontre de tous ces dons qui lui ont permis de s’imposer aujourd’hui comme une décoratrice reconnue et de voir plusieurs de ses réalisations faire l’objet de publications dans les pages du New York Times ou du Wall Street Journal.
© Pictures: Matthew Williams & Weston Wells
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